BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:icalendar-ruby CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH BEGIN:VTIMEZONE TZID:Europe/Paris BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20150329T030000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 RRULE:FREQ=YEARLY;BYDAY=-1SU;BYMONTH=3 TZNAME:CEST END:DAYLIGHT BEGIN:STANDARD DTSTART:20141026T020000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 RRULE:FREQ=YEARLY;BYDAY=-1SU;BYMONTH=10 TZNAME:CET END:STANDARD END:VTIMEZONE BEGIN:VEVENT DTSTAMP;TZID=Europe/Paris:20150323T122401 UID:9496@assets1.agendadulibre.org DTSTART;TZID=Europe/Paris:20150328T100000 DTEND;TZID=Europe/Paris:20150329T150000 DESCRIPTION:Depuis 1985\, la fédération Ingénieurs sans frontières orga nise chaque année un séminaire de débats appelés:\n\nL**es Rencontres de la solidarité internationale et de la citoyenneté** **(RESIC)**.\n\nC ette année\, elles ont lieu à l'**ENSTA-Paris Tech** et sont organisées par **Ingénieurs sans frontières Paris IV**.\n\nLe programme détaillé est disponible sur ce [lien][1]. L'accès est libre pour les extérieurs. \n\nPlus d'infos et tarif sur: [https://isf-france.org/node/889][2]\n\nIl est cependant obligatoire de s'inscrire à l'adresse suivante du fait du p lan Vigipirate: resic.2015@gmail.com\n\n**Partager la technique: du logici el libre à l'ingénierie ouverte**\n\nL'innovation dans le monde industri el est indissociable de la notion de propriété intellectuelle.\n\nIssus de la notion des « privilèges » accordés par le pouvoir royal aux « i nventeurs » afin de protéger leurs découvertes\, leur assurer un monopo le commercial et ainsi soutenir leur capacité d'innovation\, les brevets actuels servent l'idée qu'aucune innovation n'est possible sans protectio n des inventions\, ou autrement dit que l'innovation ne peut être financ ée que via l'exploitation d'idées précédentes.\n\nLe brevet est ainsi aujourd’hui si central qu’il est considéré comme une mesure principa le de la capacité d’innovation d’un pays.\n\nL'histoire montre toutef ois que le système de propriété intellectuelle pose de véritables enje ux de société dès lors qu’il se heurte à des principes éthiques (br evetabilité du vivant ou de l’ADN\, médicaments génériques)\, qu'il entre en concurrence avec des pratiques historiquement « libres » et cr ée des situations de forte dépendance (brevetabilité des semences en ag riculture)\, ou encore qu’il pose la question de la limite entre inventi on et savoirs\, de ce qui peut ou ne peut pas être considéré comme une propriété privée (brevets logiciels).\n\nUne alternative au verrouillag e par la propriété privée des savoirs et des techniques a vu le jour da ns les années 80 avec le mouvement du logiciel libre\, qui prétend redon ner à l'utilisateur le contrôle des outils qu'il manipule au travers de quatre libertés fondamentales: la liberté d'utiliser un programme\, de l ’étudier\, de l'améliorer et de le diffuser (avec ou sans amélioratio n).\n\nLa définition de différentes « licences libres » structure les modalités pratiques de fonctionnement de ce système\, proposant ainsi un modèle de développement industriel « open source » où l'innovation r epose sur l'émulation provoquée par une offre concurrentielle abondante\ , et non plus sur la protection des inventions passées.\n\nCe modèle de développement industriel open source a également essaimé au-delà de l' informatique dans d’autres branches de la technique et du savoir (techno logie ou ingénierie open source\, Fab labs\, MOOCs\, etc.)\, même si seu ls les logiciels semblent avoir aujourd'hui acquis un poids économique si gnificatif.\n\nCes initiatives variées dessinent les contours d'un mouvem ent social qui considère la technique comme un domaine d'intérêt géné ral partagé entre tous les êtres humains\, un « bien commun technique » qui s’oppose ainsi au modèle de la propriété intellectuelle et fav orise la réappropriation de la technique par la société.\n\nCe question nement préalable amène ISF à proposer les pistes de débats suivants lo rs des prochaines Rencontres de la Solidarité Internationale et de la Cit oyenneté (RESIC):\n\n* Comment définir\, appréhender voire gérer ces « biens communs techniques »\, c'est-à-dire cette accumulation d'élém ents techniques ou de savoir librement consultables et améliorables ?\n* L'existence de ces biens communs techniques étant posée\, quelles sont l es conditions d'une appropriation réelle de ce bien commun ? Quel est le rôle de l'ingénieur dans ce dispositif où les connaissances techniques sont ainsi « ouvertes » ?\n* Comment interroger ces deux modèles sous l 'angle:\n 1. du développement durable\n 2. de la réduction des inég alités au niveau international ?\n\n* Ce modèle garantirait-il alors aux êtres humains\, un droit de participation dans la construction du monde de demain qui partageraient à ce titre une responsabilité collective à définir ?\n\n\n\n[1]: https://isf-france.org/system/files/RESIC2015_Paris IV_Programmev10.pdf\n[2]: https://isf-france.org/node/889\n LOCATION:828 boulevard des maréchaux\, Palaiseau\, Île-de-France\, France ORGANIZER:mailto:RESIC.2015@gmail.com SUMMARY:Partager la technique: du Logiciel Libre à l'ingénierie ouverte URL;VALUE=URI:https://isf-france.org/node/889 X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html:
Depuis 1985\, la fédération Ingénieurs s ans frontières organise chaque année un séminaire de débats appelés:< img style="float: right\;" src="https://isf-france.org/sites/all/themes/ad esif/images/isflogoweb.png" alt="" width="124" height="125" />
\nLes Rencontres de la solidarité internationale et de la citoyenneté (RESIC).
\nCette année\, elles ont lieu à l'EN STA-Paris Tech et sont organisées par Ingénieurs sans fronti ères Paris IV.
\nLe programme détaillé est disponible su r ce lien. L'accès est libre pour les extérieurs.
\nPlu s d'infos et tarif sur : https:/ /isf-france.org/node/889
\nIl est cependant obligatoire de s'ins crire à l'adresse suivante du fait du plan Vigipirate: resic.2015@gmail.c om
\nL'innovation dans le monde industriel est ind issociable de la notion de propriété intellectuelle.
\nIssus de la notion des « privilèges » accordés par le pouvoir royal aux « invent eurs » afin de protéger leurs découvertes\, leur assurer un monopole co mmercial et ainsi soutenir leur capacité d'innovation\, les brevets actue ls servent l'idée qu'aucune innovation n'est possible sans protection des inventions\, ou autrement dit que l'innovation ne peut être financée qu e via l'exploitation d'idées précédentes.
\nLe brevet est ainsi a ujourd’hui si central qu’il est considéré comme une mesure principal e de la capacité d’innovation d’un pays.
\nL'histoire montre to utefois que le système de propriété intellectuelle pose de véritables enjeux de société dès lors qu’il se heurte à des principes éthiques (brevetabilité du vivant ou de l’ADN\, médicaments génériques)\, qu 'il entre en concurrence avec des pratiques historiquement « libres » et crée des situations de forte dépendance (brevetabilité des semences en agriculture)\, ou encore qu’il pose la question de la limite entre inve ntion et savoirs\, de ce qui peut ou ne peut pas être considéré comme u ne propriété privée (brevets logiciels).
\nUne alternative au ver rouillage par la propriété privée des savoirs et des techniques a vu le jour dans les années 80 avec le mouvement du logiciel libre\, qui préte nd redonner à l'utilisateur le contrôle des outils qu'il manipule au tra vers de quatre libertés fondamentales : la liberté d'utiliser un program me\, de l’étudier\, de l'améliorer et de le diffuser (avec ou sans am élioration).
\nLa définition de différentes « licences libres » structure les modalités pratiques de fonctionnement de ce système\, pro posant ainsi un modèle de développement industriel « open source » où l'innovation repose sur l'émulation provoquée par une offre concurrenti elle abondante\, et non plus sur la protection des inventions passées.
\nCe modèle de développement industriel open source a également ess aimé au-delà de l'informatique dans d’autres branches de la technique et du savoir (technologie ou ingénierie open source\, Fab labs\, MOOCs\, etc.)\, même si seuls les logiciels semblent avoir aujourd'hui acquis un poids économique significatif.
\nCes initiatives variées dessinent les contours d'un mouvement social qui considère la technique comme un d omaine d'intérêt général partagé entre tous les êtres humains\, un « bien commun technique » qui s’oppose ainsi au modèle de la proprié té intellectuelle et favorise la réappropriation de la technique par la société.
\nCe questionnement préalable amène ISF à prop oser les pistes de débats suivants lors des prochaines Rencontres de la S olidarité Internationale et de la Citoyenneté (RESIC) :
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